Crayon, fusain, sanguine, plume ou lavis, du croquis de quelques secondes à “l’académie” plus “finie”, le dessin de nus est nécessaire pour mieux comprendre “comment ça marche” ! Selon la nature de la pose, l’anatomie se “déforme” – heureusement – les proportions changent, le centre de gravité se déplace et les appuis modifient les positions relatives des segments. De plus, les modèles “s’installent” dans leurs poses, ce qui veut dire que quelques instants après son début, la pose est différente de ce qu’elle deviendra une ou deux minutes plus tard.
Le dessin de personnages habillés doit donc tenir compte de tout ce qui “sous-tend” les vêtements pour que le mouvement ou la pose paraissent vraisemblables. On comprend mieux l’importance de connaître l’anatomie du corps humain, dont les proportions diffèrent lorsqu’il s’agit de femmes ou d’hommes. A quoi vient s’ajouter une difficulté supplémentaire : la façon dont les tissus “tombent” ou se froissent sur la personne, selon sa position et la coupe des vêtements portés. Les “drapés” viennent donc compliquer la situation…