Le titre de cette page est volontairement très général car les limites entre les catégories définies sont difficiles à établir. Entre portrait et caricature, la frontière est très subjective.
Mon admiration va – sans tenir compte de la chronologie – de Ingres à Dubout en passant par Léonard de Vinci, Michel-Ange et Daumier. Sans oublier Dürer et Turner pour leurs aquarelles ainsi que Bosch, Dali, Magritte et Piranese pour leurs “délires”. Et mes deux peintres préférés sont Rembrandt et surtout Delacroix. Il est amusant de se remémorer que certains de ses contemporains – surtout des artistes ! – reprochaient à Delacroix de “déborder” !!! Mais déborder, dans tous les sens du terme, n’est-ce pas le propre du romantisme ?
Vous trouverez ci-dessous – au hasard des planches qui suivent – quelques reproductions que j’ai faites d’après des dessins d’Ingres, de Michel-Ange, de Vinci ou encore de Daumier. Ce genre de dessins m’a permis – et me permet encore – de me rapprocher un peu de ces Maîtres et de leur technique, sinon de leur esprit…

Commençons donc par les MAÎTRES ! Michel-Ange (4), Léonard de Vinci (1, 2 et 3), Ingres (5 et 6) – et Daumier (7 et 8) ! En composant cette planche, j’ai juxtaposé sans le vouloir des visions du monde très différentes : le “calme” et le classicisme d’Ingres opposés à la “tourmente” de Michel-Ange et Vinci et à la perception acide et critique de la société propre à Daumier…
Dessins au crayon, sauf 7 et 8 : Daumier, plume et lavis -interprétation libre.

Et puis ensuite, les familles, dès le berceau !
A l’ère de la photo numérique, de la vidéo et du règne de l’image, omniprésente et souvent intrusive, il peut être agréable – et même valorisant, car à rebours de la mode – de personnaliser les cadeaux que l’on offre à ceux que l’on aime ou que l’on estime.
Quoi de plus “vintage” que d’offrir un objet unique, un portrait dans la grande tradition des rois, des princes et des nobles ?
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Dérapons un peu et quittons le style “académique” pour “flirter” avec la caricature… bien que je me défende de montrer ici des caricatures. L’encre utilisée reste soluble et permet de faire des ébauches de lavis avec le doigt mouillé. Ces croquis rapides font partie des centaines de “tronches” glanées au hasard des sorties, des cafés, des expos. Comme je l’ai écrit ci-dessus, je ne les considère pas comme des caricatures. Les personnages ETAIENT comme ça. Ils n’y peuvent rien ! Ils sont tout autour de nous et vous ne les voyez peut-être pas comme je les vois… Mais observez-les mieux et vous finirez peut-être par voir la même chose que moi, car ils SONT ainsi…

Bon d’accord, ici il y a bien de la caricature, mais si vous êtes honnête, reconnaissez que la frontière est ténue et facile à franchir. “Grosse fatigue au château”, à droite, a été réalisé au lavis d’encre de Chine et tous les traits ont été exécutés au pinceau. Les autres dessins sont au crayon noir.

Là, c’en est, de la caricature ! Avec un clin d’oeil à Dubout, qui a son musée, pas loin de chez moi, à Palavas les Flots, au milieu d’un étang, tout près des flamants roses.
Les outils utilisés sont le crayon, la plume et l’encre ainsi que le stylo à bille bleu.

Les volumes des personnes obèses sont très intéressants, car la “charpente” est la même que pour les personnes minces ou simplement en surpoids, mais les points d’équilibre sont différents, ainsi que les positions des membres qui doivent “s’adapter” à la morphologie de l’intéressé. Et à partir de quel degré d’obésité ces déformations deviennent-elles évidentes ? Autant de sujets d’observation…

Seul le dessin de droite, “l’Impossible“, a été fait à la plume avec ajouts d’aquarelle, les autres sont au crayon de différentes duretés (B à 6B). Dans le phare, il y a un clin d’oeil à Hokusai dans le traitement des vagues. Le dessin suivant réalisé d’après photo immortalise le travail d’un des derniers taillandiers…
Et “l’arbre de la famille” est la représentation de l’un des sujets favoris des sculpteurs Makonde, tribu du sud de la Tanzanie, dont les sculpteurs travaillent avec brio l’ébène local. Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, cliquez ici.
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Extraits d’un carnet de voyage “BRETAGNE” : vieille paysanne voutée, pêcheur ravaudant ses filets sur le port et l’Ankou de Ploumilliau, statue en bois (datée du 15 ème siècle ?) qui se trouve dans l’église de Ploumilliau (à quelques kilomètres de Lannion). Les éléments d’architecture, salle à colonnes et cheminée monumentale appartiennent au Mont Saint-Michel. Tous ces croquis ont été réalisés à la plume (encre de Chine).

Daumier a été le témoin de son époque, le témoin de son temps. Ses dessins sont époustouflants de vérité par leur caractérisation des personnages et la justesse de leurs mises en situation. Ses commentaires – généralement plutôt “acides” sont un ravissement. Et c’est toujours avec un immense plaisir que je “copie” ses oeuvres, car j’envie son trait ! Chaque fois que “je m’y mets”, j’éprouve une intense jubilation !

1 – Le tango argentin (un clin d’oeil à Dubout). Un thème que je traite souvent. Une mine de trouvailles ! J’adore le tango argentin car c’est probablement la seule danse de couple dans laquelle il n’y a pas de pas de base. Mon seul regret est que, englué dans la tradition, il y ait si peu d’adaptations musicales “modernes” dans le répertoire.

2 – Le tango argentin (suite, et toujours un clin d’oeil à Dubout). En haut, au milieu , plume et lavis pour cette esquisse de bal – milonga – avec les musiciens : piano, contrebasse, bandonéon et violon, et la foule compacte des danseurs. Autre version de cette “milonga” dans la page peinture du site.
Au centre et en bas, de gauche à droite : esquisse à l’acrylique du couple de danseurs, puis la “mirada”- invitation par le regard – et acceptation de l’invitation.
A droite, le maestro argentin – à peine caricaturé – qui nous a tenu le langage suivant que j’essaie ici de transcrire en “VO”, avec son accent : “Lé vié tangeross à Buenos Aires, ilss né bougé pas trop ! Ilss peuvé pas. Ilss s’ont dé l’arrtrhosse, vous compréné ? Alorrr, ilsss marrrchént. Ilss font pas dé figurrres. Juste ilsss marrrchent”.
Et quand on est pris dans le tourbillon – au ralenti – de la milonga, arthrose ou pas, on ne peut plus faire autre chose que marcher !